QPS - Les études n°19

Le Samedi 1 juillet 2017

Laurent Soulat

Le numéro 19 de QPS –  Les études est consacré à l’étude de l’espérance de vie des affiliés à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL). Il s’attache à mettre en évidence, en 2013, les différences en termes de mortalité observée entre les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers et la population française (tables de mortalité 2013-2070 de l’Insee). Il vise à identifier les spécificités de la population de la CNRACL permettant d’expliquer les écarts d’espérance de vie.

L’espérance de vie à 60 ans des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, hors invalides, était de 27,3 ans pour les femmes et de 22,1 ans pour les hommes, soit, par rapport à l’ensemble de la population française, presque un an de plus pour les femmes et une situation quasiment identique pour les hommes. Quant à l’espérance de vie des invalides, celle des femmes invalides est inférieure de presque 4 ans à celle des femmes non invalides et celles des hommes invalides est inférieure de 5 ans.

La comparaison par catégorie hiérarchique apparaît comme la dimension la plus discriminante. Ainsi, à 60 ans, par rapport à la population française, les femmes en catégorie A disposent de 2 ans de plus d’espérance de vie, les femmes en catégorie B, d’un peu plus d’un an et les femmes en catégorie C de 9 mois. Pour les hommes, par rapport à l’ensemble de la population française, les écarts d’espérance vie sont plus élevés de près de 3 ans pour ceux en catégorie A, de près de 2 ans pour ceux en catégorie B et inférieurs de 6 mois pour ceux en catégorie C. Ce résultat s’explique par le fait que pour les hommes en catégorie C, ceux relevant de la catégorie active ont une espérance de vie inférieure à celle de la population française de presque un an alors que ceux en catégorie sédentaire ont une espérance de vie identique à la population de référence. Pour les femmes, il n’y a pas de différence marquée entre catégorie active et catégorie sédentaire.

Par versant, il n’y a pas de différence importante lorsqu’on examine la mortalité des hommes et des femmes entre la fonction publique hospitalière et la fonction publique territoriale.

L’espérance de vie à 60 ans des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, hors invalides, était de 27,3 ans pour les femmes et de 22,1 ans pour les hommes, soit, par rapport à l’ensemble de la population française, presque un an de plus pour les femmes et une situation quasiment identique pour les hommes. Quant à l’espérance de vie des invalides, celle des femmes invalides est inférieure de presque 4 ans à celle des femmes non invalides et celles des hommes invalides est inférieure de 5 ans.

La comparaison par catégorie hiérarchique apparaît comme la dimension la plus discriminante. Ainsi, à 60 ans, par rapport à la population française, les femmes en catégorie A disposent de 2 ans de plus d’espérance de vie, les femmes en catégorie B, d’un peu plus d’un an et les femmes en catégorie C de 9 mois. Pour les hommes, par rapport à l’ensemble de la population française, les écarts d’espérance vie sont plus élevés de près de 3 ans pour ceux en catégorie A, de près de 2 ans pour ceux en catégorie B et inférieurs de 6 mois pour ceux en catégorie C. Ce résultat s’explique par le fait que pour les hommes en catégorie C, ceux relevant de la catégorie active ont une espérance de vie inférieure à celle de la population française de presque un an alors que ceux en catégorie sédentaire ont une espérance de vie identique à la population de référence. Pour les femmes, il n’y a pas de différence marquée entre catégorie active et catégorie sédentaire.

Par versant, il n’y a pas de différence importante lorsqu’on examine la mortalité des hommes et des femmes entre la fonction publique hospitalière et la fonction publique territoriale.